La CEDEAO et les organisations africaines qui ont observé les élections présidentielles du 18 octobre dernier, avaient à travers un rapport publié au lendemain du scrutin, attesté que les élections se sont déroulées dans la transparence et la quiétude.
Mais avec l’évolution des choses, le doute dans la centralisation des voix subsistent. Cellou Dalein Diallo, le challenger d’Alpha Condé soutient avoir remporté le scrutin, des commissaires de la CENI se sont retirés également de la centralisation en dénonçant une « fraude massive ».
Avec tous ces éléments et après l’Union européenne, c’est la France qui à son tour émet des doutes sur la transparence des résultats provisoires publiés par la CENI proclamant Alpha Condé président au premier tour.
Lisez la déclaration du patron de la diplomatie française.
« La France, qui avait déjà exprimé sa préoccupation sur le caractère non consensuel du fichier électoral, partage les interrogations exprimées par l’Union européenne sur la crédibilité des résultats, qui devront être levées de façon transparente, dans le cadre d’un dialogue inclusif et du processus prévu par la loi. La France condamne fermement les violences intervenues dans le pays depuis le scrutin », a-t-il laissé entendre.
Karifa KEITA pour GCO
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