Il a également déclaré que des réformes économiques et sociales qui auraient dues intervenir depuis l’année 2000 ont été sans cesse reportées: « Les bouleversements sociaux de 2005 à 2007 n’ont pas été prolongés par une transformation réelle du style de gestion du pays par les gouvernants successifs. », regrette-il.
L’ancien allié du chef de file de l’opposition El Hadj Cellou Dalein Diallo, Bah Oury a aussi admis que la revendication salariale est légitime. «Toutefois, l’augmentation seulement du salaire sera une illusion. si l’accord de sortie de crise n’intègre pas l’amélioration de la qualité de la gouvernance économique et sociale », a dit Bah Oury à notre reporter.
Selon lui, le gouvernement et les syndicalistes peuvent raisonnablement s’entendre aussi bien sur le court terme (sur l’augmentation du salaire en 2018) que sur le moyen terme en engageant des réformes structurelles de 2018 à 2020.
«Nous devons tirer les leçons de notre histoire récente afin de privilégier l’intérêt de la majorité des Guinéens qui veulent que leurs enfants reprennent le chemin de l’école. », plaide M. Bah.
Léon Kolié pour GCO
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