Tous les signaux semblent le confirmer. La crispation politique à la suite de la crise électorale est telle que les manifestations sont inévitables selon l’opposition dans sa frange menée par l’UFDG. Mais l’étincelle qui parait mettre le feu à la poudre ce sont les multiples arrestations d’opposants enregistrés, ces derniers temps, comme mentionné dans la déclaration faisant appel aux militants de l’UFDG à la manifestation du 25 novembre. Mais, le gouvernement s’est fait entendre, invitant les uns et les autres à la retenue…

L’UFDG de l’opposant Cellou Dalein Diallo projette déjà une manifestation pour le 25 novembre prochain, pour revendiquer la libération de leurs militants. Cette annonce est perçue comme un coup d’envoi dune série de manifestations en vue de la part de l’UFDG et l’ANAD qui revendiquent en réalité la victoire de leur candidat aux élections présidentielles.

L’autre indice qui semble corroborer l’idée d’une reprise du cycle infernal des manifestations est la déclaration d’Ibrahim Diallo le chargé des opérations du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) qui dit peaufiner de son propre programme de revendication : « Le FNDC n’est pas concerné par cet appel à manifester, sinon on l’aurait mentionné dans leur communiqué. Nous travaillons sur d’autres chemins ; et, quand ce travail sera terminé, on fera part au public », a confié Ibrahima Diallo, le patron des opérations du FNDC.

Mais, ce dimanche, dans le journal TV de la RTG, le gouvernement guinéen avertit en rappelant : « aux partis politiques alliés de la mouvance présidentielle ainsi qu’à toutes les entités politiques et sociales, la suspension pour raison sanitaire des manifestations de masse sur toute l’étendue du territoire nationale »

L’argumentaire sanitaire est clairement opposé aux leaders de l’opposition comme à ceux de la mouvance présidentielle.

Salématou DIALLO pour GCO

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