Depuis quelques jours, un communiqué attribué à l’Union européenne, avec signature des responsables, logo de l’institution et autres, fait état d’une mission de ladite organisation en Guinée et en Côte d’ivoire dans le cadre de la gestion de la crise électorale qui s’enlise dans ces deux pays.

Ces derniers heures cependant, un autre communiqué est venu démentir le premier et inviter les internautes à plus de vigilance, en cette période dite électorale dans plusieurs pays africains.

Il faut signaler que ce n’est pas la première fois que des organisations internationales soient victimes de telles pratiques sur la toile. Le dernier cas le plus illustratif est celui de l’invitation du président de l’Assemblée nationale guinéenne, en l’occurrence Amadou Damaro Camara, par une organisation parlementaire internationale.

Dans ledit communiqué, il est attribué à l’Union européenne la volonté de s’ingérer dans les affaires intérieures des deux pays, par son implication dans la résolution de la crise politique, qui se traduit par la modification constitutionnelle effectuée par les deux chefs d’État respectifs, pour se représenter contre la volonté de leur peuple et des principes démocratiques.

Dans le même communiqué, il est mentionné que l’Union européenne prétend imposer un embargo et si possible, une intervention militaire dans les deux pays pour faire plier Alpha Condé et homologue Alhassane Dramane Ouattara.

À quoi sert de telles pratiques ? Qui en sont les auteurs ?

Ces communiqués ont-ils un impact sur les tendances politiques ?

Ces questions méritent d’être soulevées du moment où, dans d’autres pays plus puissants, le vote des citoyens ont été largement influencés par les réseaux sociaux. C’est fut le cas aux USA où, lors de la dernière élection présidentielle, la Russie aurait fortement influencé le vote des Américains par des cyber attaques.

Bien qu’on a pas à faire à des cyberattaques pour l’heure mais, il faut reconnaître que de simples articles peuvent influencer fortement le choix des électeurs dans des pays où, les journalistes sont perçus par les lecteurs comme des guides, des connaisseurs et « justiciers ».

L’autre problème que soulève de telles falsifications est la décrédibilisation des différentes institutions, la brouille du débat politique sur le plan international pour connaître le positionnement de l’international et enfin, la duplicité des sites d’information à la recherche du scoops. Une aventure qui vague en infox!

Austria nadal sprzeciwia się oddaniu UE prawa do zadłużania się w ...

Aliou BAH pour GCO

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