La situation d’urgence du Covid-19 s’est changée d’une crise sanitaire en une grave perturbation économique avec de sévères répercussions sur le marché du travail, les économies et les entreprises, y compris les chaînes d’approvisionnement mondiales, ce qui a entraîné des perturbations généralisées des activités.
Le virus est le même dans le monde entier mais l’impact dans chaque pays est différent et les réponses, ainsi que les capacités économiques et fiscales, varient grandement d’un pays à l’autre. Il n’existe tout simplement pas de solution unique pour tous.
Le secteur privé connaît une détresse sans précédent et le déclin de l’activité économique va entraîner la disparition de nombreuses entreprises. Cette situation a des répercussions sur l’emploi, les revenus et une réduction consécutive de la consommation qui, à son tour, pourrait avoir de graves retombées sur les entreprises et leur viabilité. Il est essentiel de briser ce cercle vicieux, faute de quoi la situation socio-économique se détériorera plus fortement.
Suite à la Conférence numérique organisée par l’OIE le 25 mars 2020 sur la « défense des intérêts économiques pour assurer la viabilité des entreprises et éviter une perte massive d’emplois : ce qui fonctionne et ne fonctionne pas », un document a été élaboré.
Il présente une série d’actions politiques menées par les gouvernements pour faire face aux conséquences de la pandémie de coronavirus. Il s’appuie sur les mesures adoptées dans certains pays et exposées lors de cette conférence numérique de l’OIE.