A l’occasion de la marche funèbre devant accompagner les dépouilles mortelles des quatre militants de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) au cimetière de Bambéto, tuées lors de la dernière manifestation de l’opposition la semaine dernière, le chef de file de l’opposition et leader de l’UFDG, El hadj Cellou Dalein Diallo s’est violemment pris au pouvoir du président Alpha Condé, l’indexant d’encourager les forces de l’ordre à tuer des citoyens de la commune de Ratoma, zone favorable à l’opposition.

Le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo a déclaré qu’ils sont « convaincus que les forces de l’ordre ne seront jamais interpellées parce qu’ils ont tué les militants de l’UFDG qui selon lui Alpha Condé doit se considérer comme le Président de tout les Guinéens et veiller à ce que tous les citoyens de ce pays bénéficient de la protection de l’Etat ».

Pour lui, on tue, on paralyse, on emprisonne les militants de l’UFDG, injustement, arbitrairement, il faut qu’on mette fin à ça. «Le gouvernement ne s’est jamais impliqué, il n’a même jamais cru prononcer une sanction administrative aux responsables de la police ou de la gendarmerie, parce qu’on devait les mettre en demeure pour que le lendemain on retrouve les coupables, parce que les ordres sont repartis en terme de responsabilité, mais nous n’avons entendu aucune suspension, rien de tout ça n’a été fait encore moins une compassion, c’est devenu insupportable pour les Guinéens attachés à une unité de la nation et de l’égalité des citoyens », a expliqué le leader de l’UFDG.        

Cellou Dalein Diallo  a précisé que  le gouvernement n’a jamais  prononcé une sanction contre un agent des forces de l’ordre pour ces violences. « J’ai dit que les cas Zackariaou, la première victime d’Alpha Condé, s’il y avait eu un traitement judiciaire qu’il fallait  avec des preuves  suffisantes, on en serait pas là. Les policiers, les gendarmes qui sont équipés par l’argent du contribuable, auraient réfléchi, ils allaient dire que je prends le risque d’être privé de ma liberté, d’être privé de mon emploi, d’être déshabillé et même radié de l’armée,  ils n’allaient pas faire usage d’arme à feu. Mais, ils savent que lorsque tu tues un militant de l’UFDG, un citoyen de Ratoma, tu ne risques aucune sanction », a affirmé l’ex premier ministre..

Momo SOUMAH pour GCO

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