Les membres du SLECG ont reçu ce mardi, 13 mars 2018, à leur siège sis à Donka certains mouvements syndicaux et de la société civile notamment, le secrétaire général de la FESABAG, Abdoulaye Sow et le président de la PCUD, Abdourahmane Sano. 

L’objectif de cette rencontre était une opportunité pour la FESABAG et la PCUD d’apporter leur soutien inconditionnel au mouvement de revendication du SLECG, déclenché depuis le 12 février dernier.

Le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah s’est réjoui de la présence du numéro un de la FESABAG, Abdoulaye Sow et du président de la PCUD, Abdourahmane Sano, dans les locaux du siège de son institution, pour lui apporter leur soutien.

«Nous sommes ravis le fait que vous êtes venus aujourd’hui à notre siège pour nous apporter à vos soutiens à notre mouvement syndical, qui est une revendication très noble. Pour une fois encore, nous ne sommes pas prêts à faire une quelconque concession avec le gouvernement. Ce que nous exigeons au pouvoir les 40% qui ne sont pas négociables !», a déclaré Aboubacar Soumah.

Pour le sécretaire général de la FESEBAG, Abdoulaye Sow, il est temps que le gouvernement guinéen propose d’autres projets de paiement à leurs camarades du SLECG, qui pourront les conforter dans leur prise de position.

M. Sow invite le gouvernement à prendre ses responsabilités face à la crise qui dure depuis plus d’un mois. « Au sein de la FESABAG, nous avons reconnu la réalité et tout le monde dit que nous allons faire une grève. Parce que nous sommes en insécurité. Nos banques ne peuvent plus faire du business. Hier lundi, nos institutions ont été attaquées, nos travailleurs ont été attaqués. Aujourd’hui, ils ont peur de venir travailler » ; affirme le syndicaliste.

«Si le gouvernement ne prend pas ses responsabilités pour mettre fin à la grève des enseignants, les banques et assurances vont baisser les rideaux. Si on ne trouve pas la solution à la crise, nous serons amenés à user de tous les moyens pour mettre fin à cette grève, en fermant purement et simplement nos banques en guise de soutien », lance-t-il dans la foulée.

 

Léon KOLIE pour JMI