Il n’y a pas qu’au Ghana que les nids de poule donnent des idées aux citoyens. Si les Ghanéens sont beaucoup plus prolifiques et imaginatifs en la matière, allant jusqu’à planter des bananiers sur la voix publique, pour combler les trous, les Guinéens n’en sont pas moins inspirés. Pour attirer l’attention des autorités, tous les moyens sont bons.

Ce mardi 27 février  de passage à Kipé Dadya un quartier huppé et tranquille de la banlieue de Conakry, quelle n’a pas été la surprise de notre reporter d’apercevoir une plante au beau milieu de la voix. Planté dans le trou d’un nid de poule et enraciné avec de la terre latéritique toute franche, humidifiée par la bruine de la nuit dernière. Ici, les automobilistes sont obligés de dévier pour se frayer un passage, en attendant l’intervention des Travaux publics et de la société des eaux de guinée.

Même si ceci représente un cas isolé,  la méthode ghanéenne, si c’est elle qui a inspiré l’auteur de l’œuvre, semble faire tache d’huile et stimuler l’imagination des citoyens du monde.

Mamadou Aliou DIALLO pour JMI

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