Depuis plusieurs semaines, la grève des enseignants déclenchée par  la nouvelle équipe du SLECG d’Aboubacar Soumah, paralyse le système éducatif guinéen. Entre surdité au départ du gouvernement et contestation ostentatoire du syndicaliste, le pays dérivait dangereusement… 

Dans le but de désamorcer cette crise qui prend des proportions inquiétantes dans les activités sociopolitiques du pays, le président, le Pr Alpha Condé a reçu ce mardi, 27 février 2018, en audience  le meneur de cette grève, Aboubacar Soumah, accompagné de son équipe.

Interrogé ce mercredi, 28 février 2018, par nos confrères  d’Espace FM, sur cette rencontre avec le premier magistrat de l’Etat, M. Soumah a expliqué ceci : « Au cours de nos discussions , le chef de l’Etat  a signalé qu’il n’a jamais reçu de ses émissaires la bonne explication de la situation de nos revendications. C’est extrêmement grave! ».

Le nouveau  secrétaire général du SLECG a également noté qu’après l’avoir écouté attentivement, le chef de l’Etat a décidé de désigner des médiateurs composées des ministres, Tibou Kamara, Talybé Sylla et le nouveau  médiateur de la République, l’ancien PM Mohamed Saïd Fofana, pour entamer des négociations avec les membres de sa structure au niveau du Petit palais. Ces négociations ont d’ailleurs, commencé officiellement ce jour.

Mais, rappelons que le syndicaliste « rebelle », reste ferme dans ses bottes. Il est reparti requinqué de la présidence pour continuer son combat et a tenu à répéter que :« concernant les 40%, j’ai dit au président qu’ils ne sont pas négociables.  Mais, sachez que les proches du président ne lui ont pas donné la bonne explication ! »

Léon KOLIE / Momo SOUMAH pour GCO

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