Il est 7 heures, les élèves candidats aux différents baccalauréats font face aux mesures de fouilles, de la tête au pieds, avant de franchir le centre d’examen du Lycée Poaty Bernard, à Pointe-Noire. En outre, il est interdit à tout élève de se munir de son téléphone portable. Les mêmes mesures ont été observées dans presque tous les centres d’examens. Des dispositions prises par l’administration scolaires, pour lutter contre la fraude, mieux les antivaleurs qui gangrènent jusque-là les milieux scolaires.

Dans cette ferveur de lutte contre la fraude et la tricherie en milieux scolaires, Ghislain Thierry MAGUESSA EBOME, Ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel a lancé les épreuves écrites. C’est l’occasion pour chaque écolier d’être évalué après 9 mois d’enseignement. Dans chaque centre qu’il a visité, en compagnie des autorités locales, le ministre a posé le geste symbolique de distribution des polycopies des épreuves aux candidats, avant de leur adresser le message du gouvernement, qu’est celui de s’appliquer sans avoir recours à la fraude ou à la tricherie, en vue de s’admettre. Puisque, a-t-il ajouté, mieux vaut perdre une année que de perdre tout le reste de son cursus scolaire, en se faisant surprendre en train de poser l’acte de tricher ou de frauder. 

Interrogé par la presse au niveau du centre du Lycée Poaty Bernard, dans la capitale économique, sur la suppression du second tour du baccalauréat professionnel Ghislain Thierry MAGUESSA EBOME a précisé que l’analyse de la gestion des examens d’Etat, notamment du brevet d’études techniques institué par le décret n°92-298 du 21 mai 1992 portant institution, organisation et application du brevet d’études techniques et des baccalauréats de l’enseignement technique et professionnel dont la suppression des épreuves orales a été décidée par des décrets de 2012 et 2013 a permis de constater, dans un cas comme dans les autres, que les deuxièmes tours desdits examens se sont transformés en répétition pure et simple du premier tour.
 
De ce point, a poursuivi le ministre, il s’est dégagé la nécessité d’uniformiser, pour des raisons d’équité, ces examens avec ceux de l’enseignement général qui se font en tour unique. En conséquence, pouvait déduire le ministre de l’enseignement technique et professionnel en application des recommandations de la 23ème session ordinaire du Conseil national de l’enseignement technique, professionnel et de la formation qualifiante tenue en octobre 2020, une commission ministérielle a élaboré des règlements d’examen instituant un seul tour et a permis la prise d’une réforme qui entrera en vigueur l’année prochaine, à savoir le passage du système de notation classique à une approche par compétences.

A l’évidence, partout où il est passé le ministre de l’enseignement technique et professionnel, a mis en confiance l’ensemble des candidats qui font valoir ce dont ils sont capables, avant d’être déclaré admis au Baccalauréat technique et professionnel.

MIATOLOKA Boryce Agapyth pour GCO
Correspondant particulier de GCO au Congo
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