Il est 7 heures, les élèves candidats aux différents baccalauréats font face aux mesures de fouilles, de la tête au pieds, avant de franchir le centre d’examen du Lycée Poaty Bernard, à Pointe-Noire. En outre, il est interdit à tout élève de se munir de son téléphone portable. Les mêmes mesures ont été observées dans presque tous les centres d’examens. Des dispositions prises par l’administration scolaires, pour lutter contre la fraude, mieux les antivaleurs qui gangrènent jusque-là les milieux scolaires.
Dans cette ferveur de lutte contre la fraude et la tricherie en milieux scolaires, Ghislain Thierry MAGUESSA EBOME, Ministre de l’Enseignement Technique et Professionnel a lancé les épreuves écrites. C’est l’occasion pour chaque écolier d’être évalué après 9 mois d’enseignement. Dans chaque centre qu’il a visité, en compagnie des autorités locales, le ministre a posé le geste symbolique de distribution des polycopies des épreuves aux candidats, avant de leur adresser le message du gouvernement, qu’est celui de s’appliquer sans avoir recours à la fraude ou à la tricherie, en vue de s’admettre. Puisque, a-t-il ajouté, mieux vaut perdre une année que de perdre tout le reste de son cursus scolaire, en se faisant surprendre en train de poser l’acte de tricher ou de frauder.
A l’évidence, partout où il est passé le ministre de l’enseignement technique et professionnel, a mis en confiance l’ensemble des candidats qui font valoir ce dont ils sont capables, avant d’être déclaré admis au Baccalauréat technique et professionnel.