Véritable et honteuse affabulation de bout en bout, fait d’un tissu de mensonge cousu au fil blanc, d’autant plus que le ministère des postes, télécommunications et de l’économie numérique n’intervient aucunement dans l’installation et la gestion des visioconférences gouvernementales et d’autres entités, publiques ou privées qu’elles soient nationales, internationales ou étrangères. Pour preuve, une note du premier ministre, chef du gouvernement datant du 5 mai 2020 nomme Jean Servais Luc Missidimbazi Banzouzi, coordonnateur des systèmes d’information mis en place pour assurer la communication entre les services publics. L’on se demande que vient faire le nom ou la personne de Léon Juste Ibombo dans la préparation, l’organisation et la tenue des visioconférences en cette période de crise sanitaire. Encore que, dans aucune hypothèse, l’achat du matériel, son installation pour une trentaine de ministres et une dizaine de hauts fonctionnaires ne saurait coûter le montant avancé par les menteurs.
Qui en veut si tant à Ibombo ?
Depuis qu’il est aux avant-postes de la bonne gouvernance des affaires relevant des postes, télécommunications et économies numériques à travers la mise en œuvre des instructions présidentielles soutenues par la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, le ministre Ibombo fait régulièrement l’objet des attaques personnelles tendant à le noircir en le présentant sous un mauvais jour.
De bonne guerre dirait-on, mais hélas, cette fois-ci le montage est tellement grossier que, malgré qu’il ne soit impliqué dans le dossier des visioconférences, ceux qui lui en veulent à mort, s’acharnent sur sa personne. Il est, certes, difficile de comprendre les motivations de ces attaques sans fondement, mais il faudrait aussi rappeler le dossier est lui est totalement et entièrement étranger.
On se demande en quoi Léon Juste Ibombo devrait y être cité, alors que le coordonnateur des systèmes d’information et de communication entre les membres du gouvernement qu’est un conseiller du premier ministre est chargé de la mise en place et de la gestion : « des plateformes de télétravail, des réseaux de télécommunications à utiliser, des plateformes et solutions numériques requises, des outils numériques de stockages, des applications collaboratives, de l’expertise dans le domaines de l’ingénierie documentaire, et de la numérisation à disposer ».
Pire encore, le ministère des postes, télécommunications et de l’économie numérique n’est partie prenante à la Taskforce qui « informe les hautes autorités de l’Etat des conséquences du coronavirus sur l’économie nationale et la société ».
Les visioconférences en question
A leurs élucubrations intitulées « Les Libanais de Burotop empochent 400 millions pour une simple vidéoconférence », ces menteurs prétendent que « En complicité avec le ministre des PTT du reste pasteur, les Libanais de Burotop se sont sucrés avec 400 millions de F CFA comme facture de leur participation numérique à la réalisation du premier conseil des ministres par visioconférence de l’ère Sassou Nguesso. Si c’était un entrepreneur congolais, même 2 millions il n’aurait jamais eu. Avec l’application Zoom, on a pourtant juste besoin d’une bonne connexion et son téléchargement ». Quel mensonge éhonté !
En effet, notre enquête révèle que le dispositif des visioconférences comporte, pour chaque participant, un ordinateur portatif doté d’une caméra, deux imprimantes dont un laser et l’autre à jet d’encre, un poste téléviseur, un interphone et un modem internet. Le téléchargement et l’installation des applications y relatives (Zoom, Team…) sont entièrement gratuit. Même en Suisse, le pays réputé le plus cher au monde, on n’aurait pas besoins 400 millions de francs CFA pour doter les 35 membres du gouvernement et une dizaine de hauts cadres d’un tel dispositif.
On comprend aisément que ce canular d’un mauvais goût sur la personne du ministre Ibombo et, par conséquent du gouvernement a des motivations qui ne sont connues que de ses auteurs. Les milieux sulfureux qui les inspirent et les distillent qu’ils s’attaquent vainement à une personnalité respectable, aux institutions prestigieuses et aux administrations de renom pour attirer l’attention de l’opinion sur leurs mesquineries. Mais hélas, peine perdue parce que le « berger qui poursuit son étoile n’accordera pas d’attention à ce bavardage inutile ».
En somme et à la lumière du décret n°2020-60, du 18 mars 2020, du président de la République, on peut déduire qu’il ne revient pas au ministre Léon juste IBOMBO le pouvoir d’ agir ou d’engager le gouvernant dans des actions de la Task force créée dans le cadre de la Riposte contre le Covid 19, d’ailleurs il n’ en est même pas associé, même pas à titre de membre, alors qu’il est Ministre des Télécoms et de l’Economie Numérique, donc Patron dudit secteur.