Bien avant la proclamation des résultats définitifs du scrutin couplé du 22 mars dernier, plus précisément au lendemain du scrutin, le FNDC avait fait savoir à travers les médias, qu’il ne reconnaîtra aucune institution issue de la nouvelle constitution.
Cette décision a été réitérée au lendemain de la promulgation de la nouvelle par les militants du FNDC et l’opposition, comme pour dire qu’on loin de la fin de l’épilogue.
Pour Cellou Baldé député de l’UFDG, la nouvelle constitution n’est rien d’autre qu’une « brochure » vide de sens et, pour Sékou Koundouno, la constitution qui reste valable aux yeux du peuple de Guinée est la constitution de 2010 : « Au niveau du FNDC, c’est la Constitution de mai 2010 qui s’applique à nous et qui engage le souverain peuple de Guinée dans sa composante politique, sociale et syndicale. Nous ne pouvons prêter l’occasion à commenter un chiffon dans la mesure qu’il n’obéit à aucune légalité et légitimité du souverain peuple. Le FNDC ne reconnait pas les institutions issues de ce chiffon. Le FNDC se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux afin de sortir l’artillerie lourde pour intensifier les manifestations… ».
Ce mardi soir, dans un communiqué, le Front national pour la défense de la constitution fait savoir qu’il compte renouer avec les manifestations si leurs militants arrêtés illégalement, selon lui, ne sont libérés et que cessent les arrestations arbitraires d’opposants à la nouvelle constitution, qui continuent même en cette période de pandémie.
Le FNDC déplore dans le même communiqué, la politisation de la crise sanitaire, vu que le pouvoir continue de dérouler sereinement son calendrier politique.
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