Non invité officiellement par l’USTG, structure à laquelle,le SLECG, dont il est le secrétaire général affilié, l’arrivée d’Aboubacar Soumah, le « syndicaliste rebelle » au palais du peuple ce mardi 1er mai, lors de la célébration de la  fête internationale du travail, n’est pas passée inaperçue. 

Son arrivée avec son état-major sur l’esplanade du palais du peuple va perturber, quelques moments, le défilé traditionnel qui était en cours. Certains pour l’acclamer pour sa dernière bravoure en date ; d’autres pour le conspuer. Cette hostilité va se manifester de manière flagrante lorsqu’après avoir monté le présidium, il va tenter de serre la main aux officiels. Contre toute attente un garde rapproché du Premier ministre va l’en empêcher, en lui bloquant le passage, et en lui intimant de reculer, sous le regard indiffèrent du PM et de Damantang Albert Camara, ministre de l’emploi, qui étaient assis côte à côte.

Ce dernier sera obligé d’obtempérer, mais ne va pas s’empêcher quand même d’esquiver la première rangée pour aller saluer les autres hôtes assis derrière le présidium de la cérémonie. Une scène qui a laissé pantois plus d’un et mis au grand jour l’hostilité du gouvernement envers le syndicaliste, mais aussi l’animosité que certains membres de l’USTG nourrissent à son égard.

Aboubacar Soumah justifiera dans la foulée qu’il se devait en tant que syndicaliste secrétaire général du SLECG et membre affilié à l’USTG à laquelle son organisation était également affiliée d’être présent à cette cérémonie, même s’il n’était pas invité!

« Si on nous empêche de serrer la main aux autorités, peu importe! L’essentiel pour nous est que nous avons participé à cette fête, et que nous avons partagé la joie avec l’ensemble des travailleurs au niveau du Palais du peuple » a réagi le « camarade Soumah ».

Mamadou Aliou DIALLO pour GCO

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