Décédé le 1er novembre 2020, l’ancien Secrétaire Général de L’USTG a rejoint sa dernière demeure, au cimetière de Cameroun.
En cette douloureuse circonstance, au nom de la famille du défunt venue de Dakar, Michael Soumah a livré le message ci-après.
<<Camarades syndicalistes comme aurait dit mon grand frère aujourd’hui absent  Louis Bemba, chers invités
Venus de Dakar pour participer à cette cérémonie d’hommage à votre frère et camarade Louis Bemba Soumah,  nous sommes heureux d’être parmi vous et vous remercions de vous nous avoir associé à ce symposium.
Hélas le timing des compagnies aériennes nous empêche d’être présent à l’heure indiquée.
Voici un de ces rassemblements, cher à nos cœurs,  où des hommes et des femmes de toutes obédiences confondues se mêlent, se brassent dans une même ferveur communicative. Quoi de plus beau et de plus vivifiant,  surtout au moment où les incompréhensions,  les égoïsmes et lesfolies des hommes jettent si souvent le doute et suscitent inquiétude et désespoir.
Ainsi c’est l’heure où tout le monde doit se ressaisir et s’unir pour préserver ce beau pays béni de Dieu.
Louis Bemba à l’appel de la Guinée de rassembler tous ses enfants pour le meilleur développement, est revenu chez lui, laissant tout au Sénégal :
– Famille
Service de la Caisse de Sécurité Sociale du Sénégal
– Et même l’équipe de Football de la Jeanne d’arc de Dakar où il était gardien de buts.
Il a ainsi rejoint le pays de son père Bemba Soumah et de ses grands-parents  Fodé Soumah et Mabinty Fofana de la Melakouré.
Il a aussi évolué en tant qu’enseignant et plus tard à la tête d’une centrale syndicale.
Comme il nous le disait, son vœu le plus cher était l’unité syndicale pour le bien-être de tous les travailleurs.  Car il ne fallait plus retomber aux événements de l’UGTAN et de la CATC ( Syndicats de lutte lors de l’indépendance de nos états )  minés par des querelles idéologiques de 1956 à 1958, malgré les rencontres de Dakar, Conakry, Cotonou.
Car un syndicat exige des hommes et des femmes (parité oblige) qu’ils pensent leur action et réalisent une pensée, pour cela la bonne volonté ne suffit pas. Une formation économique, politique et doctrinale est indispensable dans l’étude de divers problèmes qui se posent.
Aussi l’unité est nécessaire car dans un combat professionnel seul l’unité paye
Merci encore une fois. >>
Pour la famille Soumah, Michael Soumah.
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