Le FNDC monte au créneau et prend position face à tout glissement du calendrier électoral. Selon les opposants au troisième mandat, si la constitution de 2010 n’a pas empêché ce qu’ils qualifient de « forfaiture », il faut cependant reconnaître que même la nouvelle exige la tenue des élections avant la fin de l’année.
Ibrahima Diallo se veut claire par rapport à cette question : 《Notre position est très claire, pas de glissement du calendrier électoral. Le seul préalable pour un dialogue qui va dans le sens d’un compromis, c’est qu’Alpha Condé puisse déclarer officiellement qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle de 2020》, avertit ce leader responsable des opérations du Front National pour la Défense de la Constitution.
Il réitère la non reconnaissance de la nouvelle Assemblée nationale qu’il taxe de groupe de préfets nommés par le président Alpha Condé à qui, il somme de dissoudre cette institution nationale pour tout dialogue social envisageable pour une sortie de crise : 《les préfets qui sont nommés et qui se regroupent à l’Assemblée nationale. Qu’il mette aussi de côté sa constitution afin qu’on continue avec la constitution de mai 2010》a t – il laissé entendre.
Bokhidi KENDE pour GCO
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