Les embouteillages sont désormais récurrents à Conakry, et ils paralysent horriblement la circulation sur les deux principales voies de la capitale. Chose qui s’expliquerait par le manque crucial d’infrastructures routières et une répartition aléatoire des agents de la police routière.

Pour ce citoyen, c’est l’exiguïté des routes qui est à l’origine de la naissance  des bouchons sur nos routes.

« S’il y a trop d’embouteillages, c’est dû à la petitesse de nos routes ; en plus les espaces de stationnement des véhicules  ne sont pas prévus, les véhicules garent de façon anarchique  empêchant ainsi la fluidité de la circulation», a-évoque Cissé Oumar, citoyen rencontré au marché d’Enta.

Selon Abdoulaye Diallo, d’autres facteurs provoquent également des embouteillages : les agents de la police routière et le disfonctionnement technique des machins en pleine circulation.

« Ce sont des policiers qui provoquent des embouteillages lors du contrôle des papiers des engins, et parfois, les arrêts de la circulation pour  permettre aux piétons de traverser la chaussée. Et  l’autre facteur, les minus bus tombent en panne souvent au beau milieu de la route », a-t-il signalé.

Conséquemment, même le parcours d’une petite distance, accuse trop de temps:  « Le week end passé,  il y avait l’embouteillage, je quittais d’Enta pour Lansanaya Barrage, nous avons mis 1h30min dans le véhicule », a-t-il cité Oumar Cissé.

Ce concitoyen lance finalement un appel à l’Etat de prendre ses responsabilités: « Je demande à l’Etat de nous venir en aide : de transformer nos autoroutes en  des boulevards ; De bien élaborer des routes secondaires qui traversent des quartiers. Elles pourront servir des usagers en cas d’embouteillage sur les principales routes », a-t-il situé.

Nos tentatives de joindre la police afin de vérifier cette information sont restées vaines.

 

 

APC pour GCO

GCO Copyright © GuineeConakry.Online