Il est évident que la Guinée est confrontée à deux crises aiguës, à savoir la crise sanitaire, due à la pandémie du coronavirus et, la crise politique qui perdure.
Le 22 mars dernier la Guinée organisait des élections législatives couplées au référendum, face auxquelles le FNDC avait multiplié  les manifestations pour les empêcher et, malgré tous les élections se sont tenues mais dans la violence et, le 12 mars déjà, elle enregistrait son premier cas de covid-19, face à laquelle la riposte peine à endiguer la pandémie.
Les résultats des élections ont été proclamés, la mouvance présidentielle a remporté les élections au la main car sans un adversaire de taille en face et, le oui l’a remporté sur le non. L’Assemblée nationale a été installée depuis mais, les arrestations taxées d’arbitraires par les opposants se poursuivent tous les jours,  des opposants au troisième mandat son intimidés, humiliés ou incarcérés. Cette situation impacte la vie sociopolitique et crée des tensions palpables à l’orée des élections de 2020.
L’autre crise qui affecte la Guinée est celle liée à la pandémie du coronavirus.  Toutes les activités sont paralysées depuis le début de la maladie dans le pays.
Aucun secteur d’activité n’est épargné par cette crise car tout tourne au ralenti et la misère s’accentue. Le secteur informel est durement touché, chose qui explique la précarité que vivent les citoyens surtout avec le couvre-feu et certaines mesures qui changent les veilles habitudes.
Dans pareille circonstances, on aurait souhaité constater un apaisement de la scène politique et une union sacrée se construire afin de venir à bout de la pandémie. Mais cela ne semble pas être le cas… Des jours incertains se profilent!
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