On a l’impression que les accusés se concertent et disposent de moyens de communication avec l’extérieur. Le cas échéant, il y a de gros risques qu’on semble minimiser. Trois conditions me semblent nécessaires pour la manifestation de la vérité et le succès du Procès en cours.
1. Séparer les prévenus à la maison centrale et éviter tous contacts entre eux. Sinon ils battiront des stratégies communautaristes d’attaque et de défense.
On se rend compte qu’ils sont ensemble et se concertent régulièrement à la Maison centrale.
Exiguité oblige !
Il y a donc de sérieux risques préjudiciables à la manifestation de la vérité et même à l’unité nationale.
S’il le faut, un hôtel pourrait être loué à cet effet, pour y loger les principaux présumés.
2. Priver les accusés de moyens de communication (téléphone et internet) avec l’extérieur.
Beaucoup de preuves peuvent disparaître.
Beaucoup de pistes pourraient être brouillées.
3. Faire venir à l’audience des acteurs ou témoins régulièrement cités comme Sékouba Konaté, Gono Sangaré, Général Baldé, Général Baffoé, Idrissa Chérif, Papa Koly, Bah Oury, Cellou Dalein, Sidya Touré, Lousény Fall, Kabiné Komara, Koutoubou Sanoh, le gestionnaire de Marocana, les riverains du stade et de Faban etc.
Si ces trois conditions ne sont pas réunies, il y aura des zones d’ombre qui entretiendront des doutes sur la décision du Tribunal.
Déjà, nous percevons des réflexes presque identitaristes de la part de certains intervenants aussi bien dans les rangs des accusés que des avocats.
Heureusement que le Président veille.
Le présent procès doit être une école pour tous. À ce titre, tout le monde doit être convaincu de la qualité des étapes en cours et de son issue finale.
Que DIEU éclaire et guide le Tribunal.
Ibrahima Jair KEITA pour GCO
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