ACTES OFFICIELS, VU SUR LE WEB : attention, flagrantes fautes de français

Ce qui est dommage pour plusieurs raisons:

1. Sans respect des règles de grammaire et d’orthographe, le message de tout texte écrit est brouillé et court le risque d’une incompréhension, voire d’une confusion dangereuse;

2. La qualité rédactionnelle d’un acte administratif participe de son authenticité et de sa solennité. Personne ne prend au sérieux un administrateur qui écrit en langage SMS, ni un document truffé de fautes.

3. L’Administration publique est la vitrine d’un État sérieux. Elle doit servir de bon exemple par la qualité et le sérieux de sa production documentaire, la compétence et l’efficacité de son personnel. Et la vitrine de cette même administration publique, c’est le ministère de la Culture. Il est incompréhensible que ce même ministère puisse produire un communiqué serti de fautes de français (J’espère qu’il n’est pas authentique, que c’est un faux.)

En tout cas, avant d’être publié tout document administratif (ou qui doit être rendu public) doit nécessairement passer par plusieurs filtres de relectures pour corriger le fond et la forme, car nul n’est infaillible.

Et une personne compétente devrait être dédiée à la coordination de cette tâche; ce peut être un/e secrétaire ou une/chargé/e de communication.

Les membres du Gouvernement, le Premier ministre et même le Président de la Transition doivent veiller à la qualité irréprochable de fond et de forme des actes administratifs qu’ils produisent. Ils sont observés à la loupe, y compris par ceux qui souhaitent leur échec et qui n’hésiteraient pas à exploiter une telle faille pour ternir leur image.

En tout cas, il existe des Guinéens et des Guinéennes compétents et expérimentés pour assurer une telle qualité de travail. À vous, chers ministres, de les répérer et de travailler avec eux.