C’est une cinquantaine de journalistes qui ont suivi la formation sur leur conduite face aux fake news, ce jeudi 11 février 2021, à la maison de la presse. Au cours de cette formation, il a été enseigné aux journalistes que le Fact checking est le principal outil qui leur permet d’identifier les fake news, mais aussi qu’ils étaient les seules entités les mieux placées pour combattre ce phénomène qui prend des proportions inquiétantes en Guinée.
Cette première journée a porté sur un thème d’actualité des fake news, une pratique qui consiste à diffuser de fausses informations pour manipuler l’opinion publique et comment en tant que journaliste identifier des fake news ?
Alpha DIALLO est président des journalistes blogueurs en Guinée et conférencier de cette formation : « Nous avons essayé de partager des outils qui permettent de savoir qu’il y a de la manipulation derrière une information à travers des images, mais une fois en face d’elle, quelle est la conduite a adaptée en tant que journaliste. Et surtout, des citoyens comptent sur nous pour avoir la bonne information », a-t-il précisé.
Par ailleurs, le principal moyen offert aux journalistes lors de cette formation pour lutter conter les fake news, est le fact checking qui permet de vérifier la véracité des informations. Et qui leur permet également d’identifier tous ceux qui sont fake news.
Poursuivant, le conférencier a dit que les journalistes étaient les personnes, les mieux placées pour atténuer les fake news et donner la bonne information aux citoyens : « Ces formations sont nécessaires pour des journalistes pour lutter farouchement contre les fake news. Elles les donnent le statut d’une entité sûre, sur laquelle on peut compter pour combattre et réduire des fake news dans nos communautés; mais aussi des personnes sur lesquelles les citoyens peuvent compter», a-t-il situé.
A son tour, la représentante du Système des Nations unies à cette cérémonie, Madame Guignard, chargée des droits de l’homme, a dit que cette formation, est une priorité, car les journalistes contribuent beaucoup à la promotion de la bonne gouvernance : « Le Système des Nations unies, c’est une priorité puisque les journalistes sont les garants de la bonne gouvernance, de la promotion de l’Etat droit. Et le droit à l’information est le droit de la liberté fondamentale, qui est crucial en particulier en période de crise sanitaire de toute autre crise qu’elle soit environnementale, sociopolitique. Le système des Nations unies en Guinée a l’habitude de faire des formations à destination des acteurs médiatiques depuis très longtemps », a-t-elle expliqué pour montrer la pertinence de cette formation.
Quant aux récipiendaires, à travers des outils reçus au cours de cette formation, ils se disent satisfaits et sauront désormais identifier et atténuer des fake news qui prennent de l’ampleur en Guinée.
Aly Pires CAMARA pour GCO
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