La Côte d’Ivoire se retrouve dans le tourment du troisième mandat, à l’image de la Guinée d’Alpha Condé. Après les hommages rendus le 14 juillet au défunt premier ministre Amadou Gon Koulibaly, les rumeurs qui proviennent des coulisses du palais présidentiel, font état de la volonté du président Alhassane Ouattara de briguer un troisième mandat.
Le Président Alhassane Ouattara aurait déjà fait savoir à son premier cercle sa volonté de se représenter pour un troisième mandat, même s’il avait misé brièvement après le décès du premier ministre, sur le ministre de la défense Hamed Bakayoko.
Dubitatif suite à la candidature de Henri Konan Bedié, président du PDCI qui envisage une coalition avec l’éternel rival de Ouattara, Laurent Gbago et, bouleversé dans ses calculs politiques par la mort de celui qu’il considérait comme « son fils », mais aussi, par les caciques du RHDP qui l’incitent à se présenter pour la victoire de son parti et de la région du nord. Il se peut que sa candidature soit officialisée au mois d’août prochain, ainsi devenir le candidat du RHDP !
Il faut savoir que si tout son parti s’aligne derrière lui, il faudrait tout de même reconnaître que le parti de Ouattara a perdu tous ses alliés, dont Marcel Amon Tanoh, Guillaume Soro, HenriKonan Bédié, Albert Toikeusse Mabri, le vice-président transfuge du PDCI, Daniel Kablan Duncan qui a divorcé avec le palais ces derniers jours.
Il faut signaler que cette décision ne sera pas sans conséquence car, le président ivoirien s’était déjà engagé auprès de ses partenaires internationaux et régionaux, de ne briguer que deux mandats. Cet engagement a été d’ailleurs salué par le président français Emmanuel Macron à l’occasion d’un séjour d’ Alhassane Draman Ouattara à Paris.
Mais, en politique, les profession de foi, bien souvent n’engagent que ceux qui les croient sur paroles…
Aliou BAH pour GCO
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