La plus jeune ministre du monde se trouve en Afrique. Âgée seulement de 23 ans, Emma Theofilus fait partie de l’équipe gouvernementale de la Namibie.
En fonction depuis le 24 mars dernier en tant que vice-ministre de l’Information et de la Technologie, Emma Theofilus suscite beaucoup de polémiques dans le rang des observateurs. Etant donné que la responsabilité qu’incombe le poste de ministre, exige beaucoup plus d’expérience d’une carrière dont la réussite n’est plus à démontrer que d’expérimentation, la jeune namibienne est souvent au cœur des débats.
Interrogée sur le sujet face aux médias, la réponse d’Emma parait assez pointue: « Je ne pense pas que je suis spéciale, mais je ne pense pas que je suis inexpérimentée. Je pense qu’être jeune ou femme n’a rien à voir avec ma mission. Tout ce que je me fixe comme objectif et tout environnement dans lequel je veux travailler, je peux le faire; la question de l’inexpérience ne tient pas la route ».
Faudra notifier que la jeune femme est titulaire d’un Bachelor en Droit de l’Université de Namibie et d’un diplôme en féminisme africain et étude de genre de l’Université d’Afrique du Sud. Bien avant qu’elle ne soit nommée par le président Hage Geingob, Emma Theofilus était employée en tant que juriste au Ministère de la justice, où elle s’occupait de la rédaction de rapports sur les droits de l’homme ainsi que de la mise en œuvre de la stratégie des droits de l’homme de la Namibie.
Le palmarès de la brillante femme ne s’arrête pas à ce niveau. De 2015 à 2017, elle a été secrétaire de l’Organisation nationale des étudiants namibiens (Nanso), puis ancienne maire adjointe de Windhoek (2013-2014) et, durant la même période, a siégé au Parlement des enfants jusqu’en 2015, en tant que vice-présidente puis présidente.
Fille de policier, Emma est membre d’AfriYan, un réseau de jeunes composé de jeunes d’Afrique orientale et australe, qui promeut l’éducation sexuelle, les droits et les problèmes auxquels sont confrontées les petites filles.
