Face aux militants du PADES, Mme Téninké Dédé Dioubaté n’a pas mâché ses mots. Elle a invité les militants à ne pas jouer le jeu des conflits ethniques. Au vu du contexte social délétère, la Coordinatrice nationale chargée des affaires politiques a pris pour exemple la Présidence: « A Sékhoutoureya , il n’y a pas le ‘’diviser pour régner’’ alors que toutes les ethnies y cohabitent. C’est hors du Palais que certains s’amusent à déchirer le tissu social qui finit par avoir raison de tous » a-t-elle argumenté.
Cette instrumentalisation a été rejetée par Dédé Dioubaté qui indique que le PADES est tout, sauf ethno. Et d’insister sur le fait que les acteurs du parti du tracteur se doivent d’être portés sur le collectif plutôt que les individualités. Mise en garde a été faite à l’endroit des fauteurs de troubles car selon elle , « personne ne peut prendre le parti en otage ».
Notons qu’elle était en compagnie de Mohamed Kaba, le Coordinateur national chargé des affaires administratives. Il a indiqué que le parti dirigé par le Dr Ousmane Kaba s’attèle à devenir la troisième force du pays. Autrement dit, le Centre politique afin que le citoyen ne soit plus esclave du bicéphalisme politique provoqué par le RPG et l’UFDG.
Au vu des résultats obtenus aux communales ( 81 conseillers) pour une première participation à des élections, on peut dire que le PADES est sur une bonne lancée. Surtout que les élus en questions sont issus de toutes les régions naturelles de la Guinée.
Idrissa KEITA pour JMI
Correspondant particulier de JMI au Mali
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