Le patron de la sécurité Albert Damantang Camara a réagi  en point de presse au sentiment de dédain que beaucoup de citoyens éprouvent à l’égard des forces de sécurité guinéenne.
Selon le ministre de la sécurité et de la protection civile, les agents en uniformes sont des symboles de l’État et au service de l’État donc la mort d’un des agents doit plutôt susciter de l’émoi au sein des populations :
« Un gendarme, un policier ou un militaire n’a pas de couleurs politiques… Ce sont des Guinéens, ils représentent la Guinée. Chaque policier est un symbole de la République. C’est pourquoi, la mort d’un gendarme ou d’un policier suscite autant d’émotions. Et tous les Guinéens, quels que soient leurs bords politiques, doivent se sentir concernés par cette mort. Ce sont les mêmes policiers qui ont retrouvé les assassins de Diaouné, de Mme Boiro, du vieux Elhadj Doura. Ce sont les mêmes policiers et gendarmes qui protègent nos frontières, luttent contre le terrorisme, le trafic d’enfants. Ce sont des républicains », a déclaré le ministre de la sécurité et de la protection civile.
En réalité, le fossé s’élargit entre les citoyens et les agents des forces de l’ordre qui, par manque de professionnalisme, sont perçus comme « des ennemis au service exclusif du pouvoir » par de nombreux citoyens.
Bokhidi KENDE pour GCO
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