La stratégie de ville morte, vingt jours après la présidentielle, montre des signes évidents d’essoufflement pratique. L’appel de l’UFDG et de l’ANAD, a été véritablement boudé, ce lundi 9 novembre, à Conakry et quasiment sur toute l’étendue du territoire national.
Au marché de Madina, c’est le tohu-bohu des grands jours. Les étalagistes ont sorti le jeu, les clients sont au rendez-vous. Va et vient incessants, couleurs, mouvements, odeurs; Madina grouille, ignorant l’appel à la ville morte de ce lundi, lancé par l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) et l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique.
Les marchands et les cambistes sont surexcités et même offensifs, ils veulent tout simplement « rattraper le temps perdu avec ces interminables élections! ».
Embouteillages monstres, klaxons assourdissants, l’ambiance des clameurs populaires des marchés guinéens.
Bizarrement, la ville renaît plus vite qu’attendu.
Fatimata BARRY pour GCO
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