Au sujet de la présidentielle ivoirienne, l’Organisation des Nations Unies (ONU) se prononce. Elle fait savoir qu’elle n’accompagnera que l’organisation d’une présidentielle, pacifique, inclusive, transparente et crédible.
Après avoir fait feu de tout bois pour exclure ses redoutables adversaires politiques de la course à la présidentielle ivoirienne prévue pour le 31 octobre prochain, le président Alassane Ouattara est actuellement visé par une sanction à l’internationale. Le lundi 21 septembre dernier, le représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, a été reçu en audience par le président ivoirien, Alassane Ouattara.
A sa sortie de l’audience, il a laissé entendre que « l’ONU n’accompagnera que l’organisation d’une élection présidentielle pacifique, inclusive, transparente et crédible ». Une telle déclaration de monsieur Mohamed Ibn Chambas apparaît comme une sanction de l’ONU contre le président ivoirien, Alassane Ouattara. Secrétaire exécutif de la CEDEAO au moment de la crise post-électorale (décembre 2010 – avril 2011), il était à l’avant-garde pour chasser Gbagbo du pouvoir et installer le chouchou de la communauté internationale contre lequel il se retourne aujourd’hui par un désaveu cinglant, car le désenchantement est profond face au gâchis.
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Il est à rappeler que pour la présidentielle ivoirienne prévue pour le 31 octobre prochain, 44 dossiers de candidature ont été enregistrés par la Commission Électorale Indépendante (CEI). Mais le Conseil constitutionnel, après étude des dossiers en a retenu quatre et rejeté 40. Parmi les rejetés figurent, Laurent Gbagbo du FPI, Guillaume Soro, leader du mouvement Générations et peuples Solidaires (GPS) et ancien président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, exilé à Paris depuis le 23 décembre 2019. Deux adversaires de taille pour Alassane Ouattara.
Source : La vraie info