President Cyril Ramaphosa participates in a dialogue with Colin Coleman, Goldman Sachs' Sub-Saharan Africa's Chief Executive Officer, at the Goldman Sachs' investor conference at the Four Seasons Hotel, The Westcliff in Johannesburg.nnThe conference brought together chief executive officers, chief information officers, chief financial officers and chairpersons of leading companies and financial institutions across all industry sectors from South Africa and other parts of the continent. 15/05/2019, Elmond Jiyane, GCIS
L’Union Africaine a appelé à la libération sans délai du président malien Ibrahim Boubacar Kéita, renversé et détenu par l’armée depuis mardi. Cyril Ramaphosa, président en exercice de l’organisation continentale a exigé sa remise en liberté.
Dans un communiqué publié par la présidence sud-africaine, Cyril Ramaphosa a « condamné le changement inconstitutionnel de gouvernement au Mali » et « exigé la libération immédiate du président, du Premier ministre et des autres ministres ».
En effet, le président sud-africain a demandé « un retour immédiat à un gouvernement civil » et prié les militaires « de retourner dans leurs casernes ». Il a a également « exhorté le peuple du Mali, ses partis politiques et sa société civile à respecter l’Etat de droit et d’engager un dialogue pacifique pour résoudre leurs différends ».
Le président en exercice en l’UA a enfin intimé à ses « partenaires africains et à la communauté internationale de dénoncer et de rejeter le changement inconstitutionnel de régime conduit par les militaires et d’aider le peuple malien à revenir à la démocratie civile ».
Au Mali, une mutinerie au camp de Kati à 15 kilomètres de Bamako s’est muée en coup d’Etat contre le président Ibrahim Boubacar Kéita. Les militaires qui ont pris le contrôle du pays ont appelé à l’organisation des élections générales dans les « délais raisonnables ».
Source : Actu Cameroun