Le président Ibrahim Boubacar Keita a annoncé sa démission à la tête de la République Malienne après le putsch militaire qui s’est soldé par son arrestation et celui de son premier ministre. Dans l’autre poumon du même corps, qu’est la Guinée, le président Professeur Alpha Condé pourrait se représenter aux élections prochaine programmée au 18 octobre.
L’effet contagion est redouté dans tous les pays ouest africains et, particulièrement en Côte d’ivoire, au Sénégal et en Guinée, où des velléités sont entretenues par les différents dirigeants de ces pays.
Ismaël Condé, transfuge du parti au pouvoir et désormais membre de l’Union des forces démocratiques de Guinée prévient le locataire de Sekhoutoureya, de la révolution, selon lui, qui a commencé dans les pays francophones de l’Afrique de l’ouest : « Le printemps ouest-africain francophone ne fait que commencer. Alpha Condé, il est temps de partir. S’il s’entête, il ne s’en sortira pas », a – t – il prévenu.
Bokhidi KENDE pour GCO
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