Des heurts ont eu lieu ce lundi dans la capitale guinéenne entre les forces de l’ordre et les manifestants à l’appel du front national pour la défense de la constitution. Un jeune a été blessé par balle à Conakry.
C’est la première manifestation post-covid en Guinée Conakry. Ce lundi, des heurts ont éclaté entre manifestants et forces de l’ordre. Les manifestants qui appellent à la démission du président Alpha Condé sont descendus nombreux dans les rues de Conakry et dans plusieurs autres villes pour tenter de se faire entendre.
Un jeune homme de 22 ans, Amadou Barry, a été blessé par balle au visage alors qu’il se rendait à une manifestation dans le quartier de Hamdallaye, fief de l’opposition dans la banlieue de la capitale, ont indiqué un de ses proches et une source médicale. Avec l’apparition de la pandémie de Covid-19, le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), collectif de partis, syndicats et représentants de la société civile, avait suspendu les manifestations.
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Dans un communiqué, le ministère de la sécurité a indiqué que l’appel du FNDC « n’est quasiment pas suivi ». Il a fait état d’ »actes d’incivisme » avec « des tentatives de barricades, le déversement d’huile de vidange sur la chaussée (et) des jets de pierres », à Conakry et en province.
Au pouvoir depuis 2010, le président Alpha Condé est accusé d’avoir modifié la constitution pour éterniser au pouvoir. Le double scrutin législatif et référendaire a avait été boycotté par les principaux partis de l’opposition.
Ancien opposant historique, devenu premier président démocratiquement élu après des décennies de régimes autoritaires, Alpha Condé entretient l’ambiguïté sur ses ambitions.
SOURCE : Actu Cameroun
