Ce lundi matin les opposants et leaders du Front national pour la défense de la constitution se sont réveillés quadrillés par des unités de forces de sécurité armées jusqu’aux dents.
Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG résidant dans la commune de Dixinn a son domicile confiné par une unité du BRB et de même, la résidence du coordinateur national du Front national pour la défense de la constitution Abdourahamane Sanoh est sous haute surveillance, dans le quartier Koloma Soloprimo.
La pluie s’est invitée à la manif de ce 20 juillet, annoncée avec assurance depuis quelques jours par les principaux du FNDC. La stratégie de regroupements épars des militants n’ayant pas changé, on a abouti aux mêmes réponses des forces de l’ordre, aidées en cela par dame nature en cet hivernage à Conakry.
Comme d’habitude, c’est l’axe l’axe Hamdallaye – Bambeto-Cosa-Kagbelen qui a répondu présent. Conséquences: jets de pierres, gaz lacrymogènes. Brûler des pneus par ces temps pluvieux, n’était pas un exercice aisé. Peine perdue donc de ce côté. Par contre, face à l’audace de certains jeunes qui voulaient l’affrontement, des agents zélés les ont poursuivis dans les quartiers.
Les premiers bilans ne sont pas encore disponibles. Cependant, on peut noter que la plupart des boutiques de l’axe et de quartiers résidentiels comme Kipé, La Minière, sont restées fermées. Si à Madina Marché, les stores étaient désespérément descendus, à Kaloum, commune du palais présidentiel, les activités étaient normales comme sur autre planète. Les barrages filtrants des forces de sécurité ont joué leur rôle dissuasif ici et là.
Globalement les activités ont pu continuer à se dérouler sur les autres artères, mais toujours avec ce terrible sentiment d’insécurité.
NB: la photo est illustrative de manif passée.
Hussen MORY pour GCO
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