Depuis l’annonce du renvoi de la compétition pour 2022, le gouvernement est sur tous les fronts pour la finition des infrastructures.
Premier arrêt dans cette phase de préparation, le stade Olembe de Yaoundé. Là, de jour comme de nuit, les employés sont mobilisés pour la construction de la plus grande infrastructure sportive de la capitale camerounaise. Ceci,  malgré la situation épidémiologique du moment. Sur place, les ouvriers poursuivent le « piquetage du gazon » sur l’aire de jeu, toute chose qui laisse apparaitre un tapis verdoyant. Le stade sera entièrement opérationnel en octobre 2020.
Du moins, si l’on s’en tient aux dires de Franck Mathière, le vice-président de Magil construction, c’est l’entreprise canadienne chargée des travaux de la construction du joyau architectural. Donc trois mois avant le début effectif du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) prévue en janvier 2021 et plus d’un an avant la CAN qui se tient en janvier 2022.
A Douala, la capitale économique du Cameroun, deux stades font la fierté de cette ville. Seules les voies d’accès de ces stades  sont encore en travaux. Même constat à Bafoussam, chef-lieu de la région de l’ouest. Dans cette ville, la voirie connait un renouvellement intégral en vue des deux compétitions avenirs. Du côté de Garoua, la construction du stade Roumde Adja est fin prêt, le principal hôtel de la ville est aussi sur le point de s’achever.
Pour ce qui est du stade de Limbe qui a accueilli la CAN féminine en 2016, il n’attend plus que les équipes. A la fin des travaux, le Cameroun doit mettre à la disposition de la Confédération africaine de football, 7 stades de compétition et 25 terrains d’entrainement. Pour tester tous ces infrastructures, le 237 a ainsi hérité de l’organisation d’une nouvelle compétition, notamment les demi-finales et la finale de la Ligue africaine des champions qui se déroulent en septembre prochain.
Source : Actu Cameroun