L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dit encore son mot d’ordre sur l’usage de l’hydroxychloroquine contre la pandémie du coronavirus. L’instance sanitaire a annoncé samedi 4 juillet qu’elle mettait fin aux essais cliniques pour deux options thérapeutiques, dont l’hydroxychloroquine.
À travers un communiqué en date du samedi 4 juillet 2020, l’instance mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu’elle finit avec l’association lopinavir/ritonavir dans le cadre de son essai clinique international Solidarity, qui consiste à trouver un remède efficace pour les personnes atteintes par la Covid-19. Elle va préciser dans son communiqué qu’elle prendra aussi une pareille décision au sujet de l’hydroxychloroquine, mais elle l’avait déjà annoncé mi-juin. A donc l’en croire, seul le remdesivir reste testé dans le cadre de Solidarity.
Pas de preuves d’une mortalité accrue
Pour l’organisation en charge de la santé mondiale, les résultats préliminaires de l’essai ne font apparaître, sur les patients auxquels ont été administrés ces deux traitements, que « peu ou aucune réduction de la mortalité ». Elle envisage « préparer » une prépublication de ces résultats. Selon l’OMS, cette recommandation visant à arrêter les tests sur l’hydroxychloroquine et le lopinavir/ritonavir se base sur « une revue » des résultats « de tous les essais » cliniques portant sur ces traitements.
Soulignons que les résultats préliminaires de l’essai « ne prouvent pas de façon solide » une éventuelle « hausse de la mortalité » liée au lopinavir/ritonavir ou à l’hydroxychloroquine. Mais l’instance fait savoir que « des signaux » ont en effet été repérés par l’essai européen Discovery, associé à Solidarity. Elle ira plus loin en précisant que sa décision n’affecte pas les essais qui viseraient à évaluer l’efficacité du lopinavir/ritonavir ou de l’hydroxychloroquine sur des patients n’étant pas hospitalisés, ni comme un traitement préventif.
Source : Benin Times