Instruit par le président de la république d’installer les conseils de quartiers, issus des élections communales de février 2018, les choses semblent se compliquer dans cette dernière phase de ces élections controversées, dont le processus peine depuis plus de trois ans. 
À l’occasion d’une réunion tenue à la primature, le ministre de l’administration de du territoire et de la décentralisation,  Bourema Condé, dit ne pas être en possession des résultats des élections communales de 2018 et, la CENI quant à elle s’était déjà déchargée de cette responsabilité, du vivant de Maître Salif Kébé.
Le ministre de la décentralisation dit avoir comme « unique alternative pour installer les conseils de quartiers, les résultats en possession des partis politiques », s’ils en disposent à leur tour. Dès lors, on n’est en proie à une guéguerre interminable dans les jours à venir, avec tous les risques d’implosion possible car, les élections de proximité mettent souvent en jeu l’intérêt de très grandes familles dans les communautés où, l’ethnocentrisme et le chauvinisme, sont mis en-avant dans toutes les stratégies politiques.
Les jours à venir nous édifieront sur cette crise qui trouverait sa source dans le « tripatouillage électoral », qui semble être le sport favori de la Commission électorale nationale indépendante de Guinée et du ministère de  l’administration du territoire et de la décentralisation.
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