Bah Oury prend ses distances avec le FNDC, qui exige le respect du calendrier électoral. Pour l’ancien ministre de la réconciliation, il ne peut pas y avoir d’élections transparentes à date, avec un fichier électoral qui ne reflète pas le corps  électoral guinéen.
Il réitère que la transition est nécessaire pour la régularité du processus démocratique : « Aujourd’hui une transition politique s’avère nécessaire pour la Guinée avant d’aller aux élections présidentielles. On veut nous dire d’aller aux élections avec un fichier électoral qui a été décrié par toute la communauté internationale, les organisations internationales qu’on ne peut pas qualifier de partiales, comme l’OIF ! « 
Bah Oury évoque un vide juridique par le fait que la nouvelle constitution est sujet de falsification mais, il dénonce la non crédibilité des institutions de la république. Pour lui et beaucoup d’acteurs politiques la CENI n’est plus crédible et la cour constitutionnelle est assujettie à l’exécutif : « On veut nous dire d’aller aux élections avec une CENI qui a perdu toute crédibilité, on veut nous dire d’aller aux élections avec une cour constitutionnelle qui ne respecte pas le droit ! On veut nous dire d’aller aux élections pendant qu’on n’a même pas de constitution ! », a t – il dénoncé.
La Rédaction GCO