Le chef de l’État Alpha Condé dans son intervention dans une interview qu’il a accordé à 《Jeune Afrique》, a lancé un appel au dialogue à la classe politique, en vue d’aplanir les différends politiques en prélude aux élections présidentielles constitutionnellement prévues en octobre prochain.
En réponse à cette main tendue du locataire de Sèkhoutouréya, le président de la troisième force politique du pays, en l’occurrence Sidya Touré pose des conditions dont entre autres l’annulation des élections législatives et référendaires du 22 mars : « C’est remettre tout à zéro. C’est-à-dire, pas eu de nouvelle constitution, pas eu d’élections législatives. C’est de ça qu’il s’agit pour notre condition d’un dialogue, c’est la mise à plat de tout cela! », a répliqué le président de L’UFR.
Reste à savoir si le locataire de Sèkhoutouréya va accéder à cette condition, surtout que cette nouvelle constitution semble avoir été aujourd’hui falsifiée et que des voix s’élèvent partout contre ce que les partisans de l’opposition et du FNDC qualifient de « forfaiture ».
Bokhidi KENDE pour GCO
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