Depuis la mise en branle du projet de la nouvelle constitution qui a affiché la volonté du Président Alpha Condé de briguer un troisième mandat, la tension politique reste vive entre l’opposition qui tient au respect de l’alternance et la mouvance qui compte maintenir leur champion. Cette volonté a depuis installé un bras de fer entre l’opposition et la mouvance.
Pour l’opposition, il faut barrer la route à toutes démarches allant dans le sens de l’accomplissement de la volonté d’Alpha Condé et, pour la mouvance ce n’est pas une première que l’initiative de la  modification de la constitution soit entreprise par un chef d’État en Guinée. Dès lors, le dialogue politique est verrouillé et les acteurs politiques défendent catégoriquement et énergiquement leur position.
Il y a eu des morts mais, les élections législatives et référendaires ont eu lieu à la satisfaction de la mouvance. Cependant, les résultats de ces élections n’ont été reconnues que par elle et ses pays partenaires comme la Russie, la Turquie ou la Chine. Les élections n’ont pas été en réalité reconnues par l’opinion internationale et les organisations africaines telles que la CEDEAO et l’Union africaine.
Ainsi dans pareille situation, avec le glissement du calendrier électoral qui se profile à l’horizon, suivi des manifestations souvent réprimées dans le sang, certains  trouvent une « transition » comme la meilleure alternative crédible car, il faut redouter une situation incontrôlable.
Le FNDC affûte ses armes qui sont la mobilisation citoyenne et, le pouvoir quant à lui, met en garde contre toutes manifestations en cette période même s’il continue de traquer les activistes et des acteurs politiques.
La transition politique, la Guinée en a connue et les conséquences sont à la fois politiques, économiques et sociales. Sur le plan politique par exemple, le marchandage des élections est à craindre avec l’impartialité et le manque de probité morale qui habitent les cadres guinéens.
Économiquement, les pertes sont infinitésimales du moment où en Guinée, les périodes transitoires sont une aubaine pour les cadres véreux pour s’enrichir, à travers le détournement des deniers publics.
Enfin sur le plan social, la transition est souvent une période d’instabilité qui affecte le quotidien des citoyens, en Guinée les citoyens vivant au jour le jour donc, l’impact est d’une grande ampleur sur la vie du petit peuple dans pareille crise.
En résumé, le jeu sur terrain politique est terriblement volatile, il montre bien que la réflexion  devrait se poursuivre pour trouver la porte de sortie.
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