La Journée internationale de la femme est célébrée le 8 mars de chaque année dans le monde entier. À  Fria, beaucoup d’ONG qui militent dans la défense des droits de la femme sont actives sur le terrain. La formation en leadership féminin est offerte à plusieurs jeunes filles sélectionnées dans les différents établissements de place par l’animatrice du site friaguinee.net.
Elle est également célébrée à l’ONU et, dans de nombreux pays comme la Guinée, c’est un jour de fête nationale. Lorsque les femmes de tous les continents, souvent divisées par les frontières nationales et par des différences ethniques, linguistiques, culturelles, économiques et politiques, se réunissent pour célébrer leur Journée, elles peuvent voir, si elles jettent un regard rétrospectif, qu’il s’agit d’une tradition représentant au moins 90 ans de lutte pour l’égalité, la justice, la paix et l’émancipation de la femme.
Dans l’histoire des peuples plusieurs femmes ont mené des révoltes pour revendiquer des droits inaliénables des femmes. En Guinée par exemple, on peut citer MBalia Camara, Hadja Mafory Bangoura, Loffo Camara, Jeanne Martin Cissé, Hadja Rabiatou Diallo entre autres.
Ainsi cette journée est l’histoire de femmes ordinaires qui ont fait l’histoire en posant des actes nobles. Elle puise ses racines dans la lutte menée par les femmes depuis des siècles pour participer à la société sur un même pied d’égalité avec les hommes.
Pour  rappel dans l’antiquité grecque, Lysistrata avait lancé une « grève sexuelle » contre les hommes pour mettre fin à la guerre. Pendant la révolution française, des Parisiennes demandant « liberté, égalité, fraternité » ont marché sur Versailles pour exiger le droit de vote des femmes.
L’idée d’une Journée internationale de la femme a fait jour au tournant des XIXe et XXe siècles, période caractérisée dans le monde industrialisé par l’expansion et l’effervescence, une croissance démographique explosive et l’émergence des idéologies radicales.
En Guinée loin des objectifs escomptés plusieurs femmes conçoivent cette journée comme une journée consacrée au folklore en lieu place des conférences, ateliers de formation et des réunions de concertation pour l’émergence de couche féminine qui, représente plus que la moitié de la population selon les statistiques démographiques.
« Bonsoir je suis Keïta Araba présidente de la plateforme internationale union des engagements féminins pour l’Afrique ( UEFA). 《 En ce 8 mars journée internationale  de la femme, j’invite toutes les femmes à reconnaitre leur place dans la société tout en se battant comme les hommes, c’est à dire qu’on ne doit pas avoir un esprit limité, la valeur de la femme ne se limite pas à la gestion du foyer seulement. Il faudrait qu’elles sachent que  nous pouvons  être gestionnaires dans du pouvoir, alors femmes de Guinée, femme d’Afrique, femme du monde battons nous pour notre cause.》, déclare Araba Keita présidente de la plate-forme internationale de l’union des enseignants féminins pour l’Afrique (UEFA).
Les réseaux sociaux sont inondés par des publications de vœux alors qu’on aurait besoin de plus d’actions que d’images et de mamaya, car seul le travail parviendra à briser la glace de l’inégalité entre les genres.
Djenabou Diallo l’administratrice de friaguinee.net et présidente de l’ADDFF ( Association de défense des droits des femmes de Fria: « Me conformant au thème de l’année qui est « Génération Égalité: Levons nous pour les droits des femmes », j’invite les femmes de Guinée en général et celles de Fria en particulier à cultiver la sororité. En rangs dispersés, on ne peut être fort, on ne peut atteindre l’objectif visé qui est celui d’atteindre l’équité, l’égalité entre hommes et femmes dans le respect des droits. Nos droits ne peuvent être défendus sans nous, c’est nous femmes qui devons être au premier rang pour motiver les hommes, pour faire comprendre aux hommes et à l’humanité tout entière que nous ne luttons pas contre quelqu’un, mais nous luttons pour une cause: le respect de nos droits.
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