Tout désolé et surtout en colère, il confie cependant: « Je sais ce que je vais faire. Je ne vous le dirai pas, c’est bon. Je m’en remets à Dieu, Dieu est plus Grand ».
Dans l’autre camp, c’est un autre son de cloche, Abdoulaye Sow et Aboubacar Soumah qui ont porté plainte expliquent qu’à leur arrivée au Palais du peuple, ils ont reçu de violents jets de cailloux, mais aussi « de gourdins et d’armes blanches pour les empêcher d’accéder à l’esplanade du Palais du peuple où, la fête devait se tenir. Dans la foulée, Monsieur Tamba Abel Bourouno a administré des coups sur la tête de Monsieur Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG avant de le menacer publiquement de mort »
Amadou Diallo de la CNTG, plus analytique, retient « la crise politique née des élections communales et communautaires». Il note avec regret que: «Tous ces cas et tant d’autres sont le reflet d’une absence de structures de dialogue social ; tel le conseil national du dialogue social (CNDS). » Ce qui revient à dire qu’au niveau national, le gouvernement n’a pas encore pris toute la mesure de la situation. Ce qu’il dénonce ainsi.
Malgré ces incidents, la cérémonie de défilé des différents travailleurs des services privés comme publics, s’est déroulé dans un calme précaire.
En attendant de voir clair dans cette affaire…
Momo SOUMAH pour GCO
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