L’opposition crie à la violation de l’accord conclu le 8 août dernier avec la mouvance présidentielle, pour mettre fin au contentieux électoral issu des élections locales du 4 février. Lors de l’ouverture de la session budgétaire de l’Assemblée nationale tenue ce jeudi, 1er novembre 2018, à l’hémicycle, le président de la mouvance présidentielle, le député Amadou Damaro Camara a déclaré au micro d’un reporter de guineeconakry.online que c’est le principal parti de l’opposition, qui a été le premier avoir violé ce principe politique du 08 août dernier.
Le député de la mouvance présidentielle au parlement Amadou Damaro Camara a également dit que l’accord du 8 août a été signé pour mettre fin à la crise post-électorale, spécifiquement dans les communes de Dubréka et Kindia.
« Nous avons commencé par Dubreka, mais que s’est-il passé là-bas? Le candidat malheureux au primaire du RPG s’est présenté contre notre candidat officiel. Il en avait peut-être le droit, mais il ne devrait s’en sortir qu’avec sa propre voix », a expliqué le chef de la majorité parlementaire.
Malheureusement, renchérit l’honorable Camara, « nous avons constaté que les 17 conseillers de l’UFDG ont soutenu le candidat dissident du RPG. Puisqu’il s’en est sorti avec 18 voix. Or à Dubreka, on a que 16 élus, n’eut été les 6 conseillers de l’UFR, on allait perdre la mairie de Dubreka. S’il y a eu une violation de l’accord, c’est l’UFDG qui a commencé ».
Evoquant le le cas de Kindia, Amadou Damaro a affirmé que « s’il n’y avait qu’Abdoulaye Bah comme candidat, même si nos conseillers ne voulaient pas de lui, ils ne pouvaient que s’abstenir. C’est un allié de l’UFDG qui a présenté un autre candidat ».
« L’accord n’interdisait pas aux conseillers municipaux du parti au pouvoir à Kindia de faire le choix entre deux candidats de l’opposition pour élire le maire de la ville », a conclu le parlementaire.
Léon KOLIE pour GCO