Le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG), Aboubacar Soumah a durci encore le ton le week-end dernier, au siège de sa structure à Donka, après le gel du salaire des grévistes dans le secteur éducatif.  

Dans une déclaration plus musclée que d’ordinaire, le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah, a accusé  le chef du gouvernement de violer la loi,conséquemment,  invite les parents d’élèves à garder leurs enfants à la maison, en attendant un dénouement heureux de la crise.

Pour le patron du SLECG, Kassory Fofana est le premier à bloquer le dialogue. Il accuse le pensionnaire du palais de la colombe d’avoir coupé les ponts avec les  grévistes. « Il a ordonné le gel du salaire des grévistes, alors qu’aucune disposition de la loi n’indique la suspension du salaire du fonctionnaire gréviste. Comme ils sont en train de violer la loi, nous aussi, nous disons que les 8 millions GNF sont non négociables », a  déclare le syndicaliste Aboubacar Soumah.

Evoquant le cas  mot d’ordre de grève jusqu’à la satisfaction de la revendication salariale, il encourage les parents d’élèves à garder leurs enfants à la maison. «S’ils sont à l’école, les forces de l’ordre sont toujours prêtes à tirer sur eux », a-t-il prévienu.

« Un élève de 22 ans a été tué. Au lycée 1er mars, dès que les élevés se sont révoltés contre les contractuels qui n’ont pas de niveau, on a lancé du gaz lacrymogène sur eux et arrêté certains d’entre eux. A Sonfonia aussi… », a laissé entendre Aboubacar Soumah.

Léon KOLIE pour GCO

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