La grève générale illimitée des enseignants  déclenchée depuis le 3 octobre dernier, sur toute l’étendue du territoire national par le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, semble véritablement suivie par les établissements publics.

Cette protestation générale du SLECG  fait suite au fiasco de ses négociations avec le gouvernement Kassory Fofana concernant les huit millions de salaire de base pour les  enseignants des établissements publics.

C’est dans ce cadre que nous nous sommes rendus ce jeudi, 4 octobre 2018, dans plusieurs écoles situées  dans les quartiers Hamdallaye et Belle-vue . Le constat  reste très inquiétant: le fait est qu’aucun enseignant de ces établissements publics n’a répondu présent à ce deuxième jour de la rentrée scolaire.

Par exemple,  à l’école primaire et collège de Belle-vue Tito, il n’y avait aucun enseignant dans les classes, et les élèves, on pouvait les compter sur les doigts d’une main. Seulement, quelques membres de la direction étaient  présents.

Par ailleurs, nous avons tenté à plusieurs reprises d’interroger la directrice de cette école mais en vain. «Nous n’avons pas  été autorisés par nos chefs hiérarchiques de parler à qui que soit, surtout pas aux journalistes. Donc, s’il vous plait, veuillez quitter immédiatement cet établissement, sinon, vous en tirerez les conséquences !», a menacé notre interlocutrice piquant une colère noire.

A noter que le secrétaire général du SLECG, Aboubacar Soumah a  indiqué hier, dans l’émission les ‘’ GG’’  que « Cette fois-ci, nous irons jusqu’au bout, tant que le gouvernement ne se plie pas à nos exigences concernant  les huit millions de salaire de base des  enseignants ».

Reportage de Léon KOLIE pour GCO    

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