C’est quand le divorce est consommé, que les conjoints antagonistes prennent la juste mesure des défauts des uns et des autres et des regrets surgissent sur des décisions malheureuses qu’ils auraient pu éviter.

Pendant que le Président ADO participait aux travaux du 7ème sommet TAC en compagnie de son homologue Burkinabé Roch Kaboré à Yamoussoukro, Henri Konan Bédié, le Président du PDCI consolidait sa posture de nouveau Chef de l’opposition anti-Ouattara.

Informé par les services de renseignements du ballet des opposants au domicile abidjanais de son ex-allié du RHDP anti Gbagbo, alors qu’il partageait un cocktail avec ses invités, Alassane Ouattara ne put s’empêcher de faire « la moue ».

Selon les sources qui ont véhiculé les informations, le Président de la République serait très remonté contre Bédié et Soro qu’il accuserait de lui avoir forcé la main pour le transfèrement de l’ancien Président Gbagbo à la CPI, même s’il assumait cette action.

Les sources révèlent que Soro pendant qu’il était Premier Ministre et Ministre de la Défense, l’avait mis en garde sur l’éventualité d’une libération de Gbagbo de son lieu de détention à Korhogo, par un commando composé d’anciens FDS pour une éventuelle reprise de la guerre.

Face à son hésitation, il aurait été convaincu par son « aîné » Bédié qui lui aurait assuré qu’il n’y avait pas d’autres solutions que de livrer le « Woody de Mama » à la CPI. Le « Brave tchè » très fébrile se serait alors exécuté pour éloigner celui qui pouvait l’empêcher d’asseoir sa suprématie sur le peuple de Côte d’Ivoire.

Affaire à suivre…

Source : echos-confidentiels.info  du 30/07/18