La Fondation Merck engage les décideurs à définir des interventions pour améliorer l’accès à des soins de fertilité réglementés et rentables en Afrique et dans les Pays en voie de Développement

La Fondation Merck (www.Merck-Foundation.com), la branche philanthropique de Merck KGaA, Allemagne  (www.Merck.com), en partenariat avec la Fédération Internationale de Gynécologie et d’Obstétrique (FIGO), a mené le panel « Merck More Than a Mother » lors de leur Conférence Régionale 2018, à Dubai.

Dr. Rasha Kelej, PDG de la Fondation Merck, a déclaré lors de la discussion de groupe : « Grâce à Merck Plus Qu’une Mère, nous voulons réunir les prestataires de soins de santé, les décideurs, les universitaires, les femmes leaders, les médias et les artistes pour définir les interventions afin de briser la stigmatisation due à l’infertilité autour des femmes et renforcer les capacités de soins de l’infertilité en Afrique et dans les pays en voie de développement »

Elle a également souligné, « La Fondation Merck est dédiée à l’autonomisation des femmes qui souffrent de discrimination et de violence en raison de leur incapacité à avoir des enfants, en créant le changement de culture pour briser la stigmatisation due à l’infertilité à tous les niveaux, non seulement en Afrique mais aussi en Asie, en Amérique Latine et partout où c’est nécessaire »

La discussion des panélistes de haut niveau a inclus ; Hon. Sarah Opendi, Ministre de la Santé de l’Ouganda, Hon. Zuliatu Cooper, Ministre de la Santé et de l’Assainissement de la Sierra Leone, Hon. Margaret Mensah-Williams, Présidente du Conseil National de Namibie, Hon. Dr. Chitalu Chilugya, Ministre de la Santé de Zambie, et le PDG de la Fondation Merck, Dr. Rasha Kelej.

Hon. Dr. Chitalu Chilugya, Ministre de la Santé de Zambie, a souligné que « l’infertilité est l’un des principaux problèmes de santé en Zambie et affecte non seulement la santé physique mais aussi le bien-être mental et le statut social des femmes sans enfant. Ces femmes deviennent souvent invisibles à la société, et de nombreuses fois, elles ne veulent pas demander de l’aide ouvertement en raison de la stigmatisation sociale associée à l’infertilité. Ensemble avec la Fondation Merck, nous voulons éliminer la stigmatisation qui y est associée en créant un changement de culture et en construisant des soins de fertilité rentables en Zambie »

Au cours de la discussion de groupe Hon. Margret Mensah-Williams, Présidente du Conseil National de Namibie, a souligné : « L’infertilité est très répandue en Afrique subsaharienne, qui aurait une ‘ceinture d’infertilité’ autour de son centre, le taux d’infertilité est beaucoup plus élevé en Afrique australe. Particulièrement en Namibie, les taux de prévalence de l’infertilité pour certains groupes ethniques atteignent 32% [1], soit un tiers de tous les couples qui tentent de concevoir, ce qui explique pourquoi des initiatives telles que ‘‘Merck Plus Qu’une Mère’’ sont significatives pour la Namibie et nous sommes heureux de nous associer à la Fondation Merck pour cette initiative »

Hon. Zuliatu Cooper, le Ministre de la Santé de la Sierra Leone a souligné : « La Fondation Merck fait l’histoire dans mon pays, elle a formé les deux premiers spécialistes en fertilité en Sierra Leone. Pour la première fois, les couples infertiles seront traités dans leur pays d’origine. Nous devons encore construire le premier centre de FIV pour être capable de gérer des cas compliqués »

Hon. Sarah Opendi, Ministre de la Santé de l’Ouganda a déclaré : « Le voyage que la Fondation Merck a commencé est un voyage très spécial qui a touché la vie des femmes qui ont été oubliées dans les communautés. Il a touché non seulement les femmes, mais aussi la vie des hommes qui maltraitent leurs femmes en pensant que l’infertilité est un problème de femmes, ne sachant pas que 50% des cas d’infertilité est due au facteur masculin. Je tiens à remercier la Fondation Merck d’avoir pensé à ces femmes ».

À propos de la campagne « Merck Plus Qu’une Mère » ;

Dans de nombreuses cultures, les femmes sans enfants souffrent de discrimination, de stigmatisation et d’ostracisme. Leur incapacité à avoir des enfants entraîne un grand isolement, l’exhérédation et des agressions. « Merck Plus Qu’une Mère » habilite ces femmes à travers l’accès à l’information, la santé, le changement de mentalité et l’autonomisation économique.

La Fondation Merck a fourni à plus de 50 candidats, une formation clinique et pratique de trois mois à six mois aux spécialistes en fertilité et aux embryologistes dans plus de 17 pays d’Afrique et d’Asie.

La Fondation Merck entre dans l’histoire de nombreux pays africains où elle n’a jamais eu de spécialistes en fertilité ou de cliniques spécialisées avant l’intervention de « Merck Plus Qu’une Mère », pour former les premiers spécialistes en fertilité tels que ; en Sierra Leone, au Libéria, en Gambie, au Niger, au Tchad et en Guinée.

La Fondation Merck a soutenu la création du premier centre de FIV publique en Éthiopie en offrant la formation clinique et pratique nécessaire à leur personnel. La Fondation Merck prévoit également de soutenir la mise en place du premier centre de FIV publique en Tanzanie prochainement.

Plus de 1,200 femmes infertiles au Kenya, Ouganda, Nigeria, Ghana, Tanzanie, RCA, Éthiopie, Libéria, Niger, Gambie et Côte d’Ivoire qui ne peuvent plus être traitées ont été autonomisées socialement et économiquement pour mener une vie indépendante et plus heureuse à travers le programme « Empowering Berna ».

Source :  APO Group