Lors d’une plénière d’urgence tenue la semaine au QG de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) à la Minière, les leaders des partis politiques avaient déclaré ce lundi, 12 mars 2018, une journée  »ville-morte » sur toute l’étendue du territoire national. Hier Conakry et certaines préfectures ont vécu des moments chauds.

Les raisons de cette forme de manifestation silencieuse sont une manière pour les adversaires du régime d’Alpha Condé de contester, avec la dernière énergie, les résultats du scrutin du 4 février dernier, portant vainqueur le RPG Arc-en-ciel.

Sortant des quartiers Matoto, Matam, Ratoma, Dixin et même Kaloum, on pouvait remarquer tout au long des voies principales, une circulation très fluide, mais plusieurs magasins, boutiques, stations et tant d’autres atelier étaient hermétiquement fermés.

A voir la ville de Conakry, cette journée ville-morte de l’opposition a été autrement suivie, car au lieu de quiétude, la ville a été écumée par les femmes et les jeunes révoltés contre certains bastions du régime d’Alpha Condé.

Les axes Cosa-Hamdallaye, au-delà de la fermeture des magasins, boutiques, stations, les artères principales ont été assiégées par des manifestants qui y  brûlaient publiquement des pneus et érigeaient des barricades pour bloquer carrément la circulation.

A noter que selon certaines informations, il y a également des quartiers périphériques de la capitale guinéenne notamment, Km36, Kagbelé et Cimenterie sont aussi en ébullition.

Reportage de Léon KOLIE pour GCO       

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