En cette quatrième semaine de la grève des enseignants malgré l’appel du gouvernement guinéen aux parents d’élèves d’envoyer leurs enfants de leurs établissement respectifs, c’est la surdité quio domine cette ambiance volatiole.

Joint ce lundi, 26 février 2018, par nos confrères de la radio privée ‘’Espace FM’’, le leader de l’Union des Forces Républicaines (UFR) et Haut Représentant du chef de l’Etat, Sidya Touré, a d’abord  recadré un journaliste qui l’interrogeait au titre de haut représentant du chef de l’État : «Laissez tomber cette histoire de haut représentant [du chef de l’État. Je suis le leader de l’UFR. Etre haut représentant ne veut pas dire grand-chose », a-t-il dit.

S’agissant de cette crise minant le système éducatif guinéen, Sidya Touré dit s’être impliqué pour la résoudre l’année dernière. Mais selon lui, il ne voit pas à quoi ça sert de rapprocher les parties, si les engagements pris ne sont pas respectés par le gouvernement.

«La première fois que Soumah a lancé le mot d’ordre de grève, je l’ai reçu à mon bureau et nous avons discuté. J’ai appelé le président de la République pour lui dire ce que je pense de cette affaire», a noté l’ex-premier ministre Sidya Touré.

Le leader de l’UFR a ensuite déclaré qu’il n’appartient pas au gouvernement de dire lequel des syndicats est légal et légitime ou pas: «Il appartient au gouvernement de faire en sorte que l’école guinéenne fonctionne, c’est ce qu’on lui a demandé. On ne lui a pas demandé d’être là pour dire que tel syndicat est bon, tel autre n’est pas bon! Et j’invite les autorités à prendre les devants pour engager des négociations », a recommandé Sidya Touré.

Léon KOLIE pour JMI

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